Tous les auteurs rêvent

Tous les auteurs rêvent que leur roman soit chroniqué et lorsque la critique est positive, voire enthousiaste, il se dit que tous les efforts et le long labeur en vaut la chandelle.

Tous les auteurs rêvent que leur roman soit compris, que l’essence de l’histoire et de ses personnages touche les lecteurs au point qu’ils aient envie de partager leur lecture avec les autres. C’est un peu aussi pour cela que l’on écrit, lorsque notre sensibilité et notre vision de l’être humain touche un autre au point que fiction et réel ne font qu’un.

Tous les auteurs rêvent que les lecteurs redonnent un nouveau souffle, une nouvelle vie à leur roman et que celui-ci se réinvente et prenne toute sa raison d’être sous leur regard bienveillant. S’il écrit d’abord pour lui-même, l’auteur sait bien que le livre finit toujours par lui échapper car sans les yeux et l’affection du lecteur, il ne peut tout à fait exister.

Et tous les recommencements, toute la peine, les doutes et le temps passé dans la solitude de l’écriture, tout cela s’évapore lorsqu’un lecteur s’enthousiasme pour ce que vous avez écrit parce que  vous avez apporté un peu de poésie dans sa vie. Au delà de son bonheur, c’est aussi le nôtre, celui plus fragile de l’écrivain, de se sentir aimé et compris.

Aujourd’hui, je suis cet auteur dont le rêve est devenu réalité.

http://kabaretkulturel.blogspot.fr/2014/12/les-crevecoeur-romain.html 

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Une nouvelle page Facebook !!

Aujourd’hui, c’est le lancement de ma nouvelle page Facebook. Vous pourrez y retrouver toutes les informations autour des Crèvecoeur, des exclusivités sur mes romans et plein de petits secrets sur mon univers d’écriture.

Et pour fêter ça, je vous offre les deux premiers tomes de la saga. Pile avant Noël: ça tombe bien, non ?

Pour participer au concours, c’est simple: il suffit de cliquer sur J’aime et de partager la publication. Bonne chance à tous, je vous attends les bras ouverts !

http://bitly.com/1uaUOG2

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PD James et la madeleine de Proust

pd-James-742374    Le 27 novembre dernier la grande prêtresse du roman policier britannique, PD James, nous quittait. Pour une fois, pas de mystères autour de cette mort-là, mais une vie bien vécue dans laquelle elle a remplacé les malheurs et les chagrins de sa vie par des histoires de meurtres violents que l’on finit par résoudre, forcément.  J’ai toujours aimé les polars de PD James: élégants, remplis d’ironie, dramatiques à souhait et où l’effet de surprise tient autant à l’identité du coupable qu’à cette retenue si britannique dont on attend tout, sauf un crime odieux. Froideur et passion, deux émotions dont la coexistence ne cesse de me fasciner. Que dire de l’inspecteur Adam Dalgliesh, qui bien avant le commissaire Adamsberg de Fred Vargas ou encore Kurt Wallander d’Henning Mankell, hantait mes rêves de jeune fille? Quand d’autres adolescentes se languissaient des pop stars des années 90, je suivais avec fascination l’étrange Dalgliesh, brun ténébreux au coeur solitaire, à l’intelligence sensible et à la patience redoutable. Tout pour me plaire…

Seulement voilà, cela faisait des années que je n’avais pas ouvert un PD James. Alors qu’elle m’avait accompagné pendant de nombreuses années, je l’avais tout simplement oubliée, elle et et son mystérieux Dalgliesh. Mais n’est-ce pas là le propre des amours adolescentes, passionnées et éphémères? À l’annonce de sa mort, je me suis sentie surprise et honteuse. Comment avais-je pu ainsi la trahir, comment avais-je pu oublier ces heures de plaisir à côtoyer les assassins aux bras de mon cher inspecteur ? Et là, subitement, au milieu de ma culpabilité absurde, alors que la vieille dame pose son regard énigmatique sur moi, un souvenir refait surface. Fulgurant, étonnant, oublié. L’odeur du passé me remplit les narines et plouf, la madeleine de la réminiscence éclabousse ma table d’écrivain.

Nous sommes vers le milieu des années 80, un vendredi soir et j’ai une dizaine d’années. Le vendredi soir, c’est sacré parce que j’ai le droit de veiller tard et de regarder l’émission de Bernard Pivot, Apostrophes. Chez nous, regarder Pivot c’était comme aller à la messe: toute la famille s’y mettait, il était interdit de parler ou de jurer pendant le sermon littéraire et à la fin, nous étions certains de trouver dans les livres proposés cette semaine-là, une chance de salut. Ce soir-là, Pivot avait invité une drôle de britannique, la grande PD James, reine du whodunit, et l’une des rares femmes à l’époque à exceller dans ce genre littéraire. Et me voilà pendue aux lèvres de cette dame, à l’accent irréprochable, qui explique avec calme et ironie comment elle puise dans sa liste de monstruosités pour écrire ses romans policiers. Je me vois encore, avec une précision étrange, subjuguée par son charme désuet, par sa capacité à voir derrière une scène ennuyeuse de la vie quotidienne un aveu de meurtre sadique et, au delà de la maîtrise de son imagination extravagante, l’expression de la liberté féminine la plus pure. Et là, je me souviens m’être dit, avec un aplomb qui me surprend encore, qu’un jour moi aussi j’écrirai et moi aussi je serai cette dame qui enchante les autres avec ses histoires à dormir debout.

La mémoire est une machine bien curieuse.  Il m’aura fallu près de 30 ans, et la mort de cette chère Phyllis, pour me souvenir du moment où j’ai voulu, du plus profond de moi-même, devenir écrivain. Ou peut-être, tout simplement, devenir une femme qui se sent libre parce que son imagination n’a plus aucune bride. PD James avait bien raison: “Cela fait plusieurs siècles déjà que nous avons admis que les femmes ont une âme. N’est-il pas grand temps d’admettre qu’elles ont également un cerveau?»

 

La magie de la Création au coeur de Romain

Vous l’aurez compris, le personnage de Germain Crèvecoeur est au coeur du prochain volet de la saga des Crèvecoeur. Dans Romain, le lecteur pourra se plonger dans l’enfance, l’adolescence et la jeunesse de ce fils si sensible et révolté, fruit des amours mystérieuses d’Édith. Germain Crèvecoeur est avant tout un créateur de génie et l’on découvrira dans ce tome 2 les circonstances dramatiques au cours desquelles son destin de créateur va naître. L’inspiration de n’importe quel artiste est puisée dans des choses parfois très ordinaires et c’est la magie de cette transformation, ce passage du banal à l’extraordinaire, que j’ai beaucoup exploré dans ce roman. Cette métamorphose n’a jamais cessé de m’enchanter, aussi bien comme auteure que comme spectatrice.

Je ne résiste pas à partager avec vous ce très bel article sur Christian Louboutin dont le talon aiguille à la semelle rouge est aujourd’hui entré dans la légende. Et tout est né du vernis de son assistante avec lequel il avait décidé de jouer…

http://www.ellequebec.com/mode/designers/christian-louboutin-portrait-du-createur-de-la-chaussure-iconique/a/87208#.VGo86oeQgSF

Christian-Louboutin-Elle-Quebec-Photo Mathieu César

Un concours organisé par La Bourdonnaye

Vous voulez découvrir le premier tome des Crèvecoeur ?

Courez la chance de gagner le livre en participant au concours ci-dessous:

https://www.facebook.com/hashtag/concourslivre?source=feed_text&story_id=1510451172559652&pnref=story

soulier concours

 

Les Crèvecoeur tome 2 !

Il arrive le 19 novembre 2014.
Il s’appelle Romain.
De la famille maudite des Crèvecoeur.
Et voici à quoi il ressemble.

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Les Crèvecoeur Tome 2: la couverture en exclusivité !

La voici, en exclusivité: la couverture de Romain, 2ème volet des Crèvecœur, qui paraîtra courant novembre 2014. Maléfique et énigmatique à souhait…

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Les Crèvecoeur: une plongée dans les mystères de Bayeux

Le journal Renaissance Le Bessin a consacré un article au premier tome des Crèvecoeur, inspirant ainsi nombre de lecteurs bayeusains à découvrir un roman qui se passe au coeur de leur ville. Je les en remercie vivement, d’autant que la ville me tient tout particulièrement à coeur.

http://www.larenaissance-lebessin.fr/2014/07/04/un-roman-inspire-d’une-maison-mysterieuse-rue-saint-malo/

ANTONIA MEDEIROS©MANON BOYER PHOTO

Les Crèvecoeur: “une petite merveille”

Une belle critique de la saga des Crèvecoeur par un blog riche en découvertes de lectures. Merci à Virginie pour son enthousiasme qui vient à point pour ceux et celles qui cherchent des idées de lecture pour l’été.

http://unpeudelecture.blogspot.fr/2014/04/les-crevecur-tome-1-dantonia-medeiros.html

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Pentatracks: un recueil de nouvelles très rock-and-roll

Sortie le 11 juin d’un recueil de nouvelles aux Éditions La Bourdonnaye intitulé Pentatracks. 5 auteurs, 5 musiques et 5 nouvelles qui ont donné naissance à un projet fort original auquel j’ai eu la chance de participer.Mon inspiration a été le fameux Me and the Devil du blues man Gil Scott-Heron.

Pentatracks est un livre qui peut se lire et s’écouter à la fois est tout simplement “un superbe recueil de rock littéraire”.

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Le livre est déjà disponible en pré-commande pour ceux qui le désirent:

En numérique:[embed]http://www.labourdonnaye.com/produit/129/9782824205540/Pentatracks[/embed]