“Un roman captivant et intriguant”

Laëtitia du blog littéraire Laeti Envies-de-livres a tellement aimé le premier volet des Crèvecoeur qu’elle est déjà plongée dans le 2ème. Encore une belle rencontre pour moi avec cette charmante blogueuse dont je vous conseille vivement le site.

Et vous ce weekend, vous lisez quoi ?

http://envies-de-livres.blogspot.fr/2015/03/les-crevecoeur-edith-t1-antonia-medeiros.html

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Ce sont les autres qui en parlent le mieux….

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Portrait Chinois

Cette semaine j’ai eu le plaisir de répondre aux questions de la blogueuse Sariahlit à travers un portrait chinois. Moi qui aime lire ceux des autres, je me suis régalée à rédiger le mien. Cela dit, ce n’est pas si facile que cela en a l’air. Et vous, si vous étiez un objet, une gourmandise ou un personnage imaginaire, que seriez-vous ?

http://sariahlit.blogspot.fr/2015/03/edition-64.html#more

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Conso-Mag s’intéresse aux Crèvecoeur

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai répondu aux questions de Marylin Guillaume pour Conso-Mag. Décidément, je n’ai plus de secrets pour personne. Ou presque…

http://www.conso-mag.com/interview-dantonia-medeiros-auteure-de-la-saga-familiale-les-crevecoeur/

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Un peu de bla-bla

Aujourd’hui je partage une interview de moi (dis-je avec fierté) réalisée par Virginie pour son blog Un peu de lecture.

Voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ma façon d’écrire (ou presque).

http://unpeudelecture.blogspot.ca

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Romain (Les Crèvecoeur), un plaisir exquis

Succombez cette semaine à une Boulimie Livresque : le blog a savouré le 2ème tome des Crèvecoeur jusqu’à la dernière page et en a tiré un “plaisir exquis”!

http://boulimielivresque.blogspot.ca/2014/12/les-crevecoeur-romain-t2.html

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Une chaussure de rêve en un clic

La saga des Crèvecoeur, c’est avant tout le parcours d’un homme, Germain Crèvecoeur, qui consacra sa vie aux chaussures féminines, convaincu qu’il y trouverait la recette de son bonheur.

Le roman dépeint notamment toute la joie que lui procure la création de la chaussure elle-même et cette relation toute particulière, et quasi sensuelle, qu’il entretient avec sa cliente. Il doit apprivoiser son désir, comprendre l’histoire qu’il y a derrière le soulier et saisir cette image que la femme cherche à projeter d’elle-même. Une fois le modèle choisi, c’est alors tout le processus technique qui se met en place et la lente fabrication de la chaussure.

Mais pour Germain, le bonheur de la création est justement dans cet échange, dans ce moment intime où il saisit une parcelle de l’âme de sa cliente et qu’il l’a matérialise en une image ou un croquis. C’est alors que le fantasme devient réel et que Germain se transforme, pour ces femmes, en une sorte de magicien, un fabricant de rêves qui aurait le pouvoir de faire de ces chaussures un miroir de leur coeur.

Aujourd’hui, Louboutin, considéré comme une icône du monde de la chaussure féminine, a lancé une application pour téléphone mobile où les femmes peuvent elles-mêmes, en un clic, fabriquer la chaussure de leurs rêves, celle qui va se marier à la perfection avec le grain de leur peau et qui, en plus, sera signée Louboutin. De quoi en faire rêver plus d’une…

Que dire de cette application des temps modernes ? Certes, on est loin des heures de travail où Germain tentait de mieux comprendre les secrets de la séduction féminine. Ici, la commande est passée en un clic et l’on peut recommencer à l’infini les scénarios imaginaires où l’on se paye une ribambelle de souliers sur-mesure. Car ce que l’on offre à travers cette application gratuite, c’est en effet l’illusion que tout un chacun peut se payer ce qui demeure un véritable produit de luxe. On ne vend plus le rêve, on le donne, et libre à nous ensuite de payer le prix fort pour transpirer sur le nom de Monsieur Louboutin.

En y réfléchissant bien, même si plusieurs générations les séparent, les choses ne sont pas si différentes entre le monde de Germain Crèvecoeur et celui de l’application de Louboutin. Derrière le plaisir que nous avons à rêver à de chaussures extraordinaires, il y a surtout ce besoin de croire, envers et contre tout, qu’il est possible de tout changer en un clin d’oeil. Qu’il nous suffit de cliquer ou d’enfiler une paire de souliers pour nous métamorphoser en cet autre, plus parfait et moins fragile, que nous ne serons jamais.

http://www.maryosbazaar.com/2013/10/22/5-shades-of-nude-par-christian-louboutin/
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Un livre admirable

C’est bien là le plus beau compliment que l’on puisse faire à quelqu’un qui écrit !

Je ne résiste pas et je partage avec fierté cette chronique de la Bibliothèque de Jake sur le 2ème tome de la saga des Crèvecoeur.

http://jake-vecchiet.kazeo.com/roman/les-crevecoeur-romain-antonia-medeiros,a5705626.html

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romainhome

 

Édith Crèvecoeur ou la douceur de l’imperfection

 

Cette semaine sur ma page Facebook j’ai proposé à mes lecteurs une série de posts sur le personnage d’Édith Crèvecoeur. À mesure que je construisais mes petits textes, j’ai commencé à me demander d’où me venait exactement ce personnage pour lequel, je l’avoue, j’ai une affection toute particulière. Mon premier instinct fut de me dire qu’Édith avait l’avantage d’être plurielle. Elle a tant de facettes en elle, celle de l’amoureuse, de l’épouse, de la fille, qu’elle possède cette capacité de devenir universelle pour tout un chacun. C’est ce qui fait sa force si bien qu’il est facile de s’identifier à elle et de s’y attacher.

Ce lien qui m’unissait à Édith allait pourtant au-delà d’un simple attachement. Lorsque j’écrivais le roman, je suivais chronologiquement le destin de Germain et, comme lui, je suis partie à Paris, j’ai fait ma vie à l’usine Bertram et j’ai cherché l’amour après avoir quitté Édith. Mais à mesure que les épisodes de sa vie se succédaient, je repensais à Édith que j’avais, comme Germain, abandonnée dans un coin de ma mémoire. Elle me manquait, mais elle n’avait plus sa place dans l’histoire de Germain à ce moment-là de l’écriture. Je savais qu’elle avait besoin de revenir, que sa place était essentielle dans le destin de mon personnage, mais il m’était impossible de revenir en arrière pour la retrouver. Je me souviens distinctement avoir éprouvé de la culpabilité à l’idée de l’avoir en quelque sorte reléguée à sa morne vie bayeusaine et de lui avoir enlevé ce fils qui, pour les besoins du livre, devait voler de ses propres ailes. Cette culpabilité, cette affection pour elle et la tristesse de son absence étaient telles que j’en suis venue à modifier une partie de l’histoire pour pouvoir retrouver ma chère Édith. Vous découvrirez comment, dans le tome 4 des Crèvecoeur, le retour en force d’Édith sous une forme un peu particulière, va bouleverser le destin amoureux de Germain. Mais pour l’instant, motus…

Édith perdue Cet attachement pour Édith était donc déjà, au moment de l’écriture, viscéral. Que voyais-je donc en elle au point de ne pouvoir m’en séparer ? Était-ce son visage magnifique et ses cheveux noirs qui n’étaient pas sans me rappeler cette grand-mère douce et mystérieuse que je n’avais jamais connue ? Était-ce besoin vital d’indépendance et de liberté comme mode de survie au malheur, recette que ma propre mère appliqua souvent tout au long de sa vie ? Était-ce ce bonheur d’aimer son enfant au point d’oublier qu’il faut aussi exister pour soi, abandon dans lequel moi-même je me suis souvent laissée aller ? Était-ce donc cela: Édith, la mise en abîme de mes propres figures maternelles ?

Mais pour moi Édith, avant d’être une figure féminine et maternelle forte, c’est aussi, et surtout, un être fragile. Édith se trompe, Édith hésite, doute, rêve de ce qu’elle ne peut avoir et fait souvent, malgré elle, les mauvais choix: ceux du coeur et non de la raison. Édith n’a pas de chance, elle a ses parents, son mari, son époque et son sexe contre elle. Édith vit dans l’illusion, préfère les héros de papier et les amis tissés d’une tapisserie que les hommes du monde réel et choisit toujours le refuge d’un doux souvenir plutôt que le risque d’être à nouveau déçue. Édith est cet être toujours un peu trop délicat, un peu trop humain et qui vit son existence un peu trop en décalage. Et que font les mères avec ces enfants qu’elles savent un peu trop fragiles ? Elles les surprotègent, elles ne les lâchent jamais des yeux et elles font tout pour que le chemin de cet enfant soit le moins tumultueux possible. Sachez-le, il en va de même pour les écrivains et leurs personnages.

Édith restera toujours pour moi cette jolie jeune femme qui entre dans la vie par la porte de sortie. Mais dans ses imperfections, ses échecs et sa fragilité, il y a aussi cette douceur presque enfantine qui fait d’elle, comme de nous, un véritable être humain.

 

Les Reines de la Nuit chroniquent les Crèvecoeur

“Je suis en totale admiration devant le travail et l’imagination de l’auteur. A chaque ligne, je me demandais : Mais où va-t-elle chercher tout ça ?”
Il y a vraiment de quoi être fière non ? Merci aux Reines de la nuit pour cette belle chronique.

http://bit.ly/1HyW6D3

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