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EL SANTO FREE book

Sophie Songe et Les Crèvecoeur

Il y a des blogs comme ça qui vous suivent depuis le tout début, avec la même gentillesse et le même enthousiasme.

Alors forcément, on a toujours un peu d’appréhension lorsqu’on leur envoie le dernier livre, surtout lorsque celui-ci est passé par autant de pirouettes et de blancs entre ses différents tomes. On se demande si on a bien fait, si le temps n’était pas un peu long et si l’on ferait pas mieux de passer à autre chose.

Et puis la chronique revient et Sophie, qui pourtant est une grande lectrice qui avale des tonnes de livres, qualifie le roman de “bijou brut et pur” et “d’un incomparable coup de coeur”. Et là, d’un coup, tous les tourments s’effacent, les doutes se lèvent et l’on se rappelle pourquoi l’on écrit.

Ce n’est pas par hasard. Ce n’est pas non plus pour avoir des compliments. C’est tout simplement pour toucher les gens avec des histoires qui viennent de notre coeur. Merci Sophie!

La Chronique de Sophie Songe

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La promo du mois

Vous voulez découvrir la saga à petit prix ou le conseiller à des amis ?

Jusqu’au 1er avril, le Tome 1 des Crèvecoeur est à 2€99 sur Amazon.fr  et sur Amazon.ca.

Bon weekend de lecture!

Promo Amazon

Les Crèvecoeur reviennent (enfin)

Double covers

C’est un peu comme si je vous racontais la saga dans la saga. Parce que justement, l’histoire dans les livres que l’on vous raconte cache bien souvent une autre histoire, souvent moins reluisante, qui est celle de l’auteur qui lutte pour faire publier son travail et, si possible, en vivre.

Entre la fermeture des Éditions La Bourdonnaye en juin 2016, les mille et unes interrogations qui s’en sont suivies, la remise en question du monde de l’édition qui persiste à rester traditionnaliste, celle de ma propre carrière d’écriture ( bon, ça, ça n’a pas duré plus de 5 minutes…) sans compter les refus des autres maisons d’édition et les hauts et les bas de l’écriture de mon nouveau roman, j’ai l’impression d’avoir vécu dans ma propre saga depuis les 18 derniers mois.

Mais rien n’arrive par hasard, et ce sont ces imprévus, ces pauses nécessaires et ces obstacles qui font que la vie s’immisce en nous et nous rend aussi plus forts. Aujourd’hui, la saga revient enfin vers tous ces lecteurs fidèles qu’elle avait laissés en plan (rien de pire qu’une histoire dont on ne sait comment elle s’achève, non?) et tous ces nouveaux lecteurs qui vont découvrir l’univers de la famille Crèvecœur et son obsession pour la chaussure féminine.

Silk Thread Publishing fera donc paraître dès le 27 février 2018 la saga dans sa totalité, en version papier et numérique, partout en France et au Canada. Deux volumes qui regroupent Édith et Romain dans le premier et Germain et Raphaël dans l’autre, afin que ceux qui avaient lu les deux premiers romans puissent enchaîner sans avoir à racheter le premier livre. Et rien de mieux que deux magnifiques couvertures pour célébrer cette deuxième vie !

Alors un grand merci à tous ceux qui m’ont suivi, soutenue, écrit et qui ont cru comme moi à l’obstination féminine qui a parfois du bon et à la nécessité de ne jamais laisser un livre mourir.

Quant à moi, je fais enfin pouvoir dormir sur mes deux oreilles et finir ce nouveau roman qui a pris toute la place dans mon imaginaire. À chacun son obsession, hein…

PS: j’attends vos commentaire sur les couvertures !!!

 

Les Crèvecoeur, saga orpheline

Chers lecteurs,

Vous l’avez sans doute lu ou entendu, mais durant l’été Les Éditions La Bourdonnaye qui publiaient de nombreux auteurs et romans, dont les Crèvecoeur, ont du fermer leurs portes.

Comme beaucoup de petites maisons d’éditions aujourd’hui, La Bourdonnaye n’a pas survécu aux nombreux obstacles qui se posent à ceux qui veulent faire de l’édition autrement. Ce n’est pas tant du débat du numérique qu’il s’agit ici, puisque cette maison d’édition faisait et distribuait des livres papiers, comme toute maison dite traditionnelle. Il s’agit plutôt d’une philosophie de changement, tant dans le système de distribution que dans les choix des textes, dans la façon de se promouvoir ou de rémunérer les auteurs, que les Éditions la Bourdonnaye ont tenté de faire la différence. De beaux livres, des couvertures innovantes, des auteurs à la plume percutante, des livres numériques à moindre coût, autant d’atouts qui aujourd’hui, malheureusement, ne suffisent pas pour faire survivre une maison d’édition.

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On peut critiquer ces choix, les erreurs qui ont été faites ou les sommes investies ou non au bon endroit, peu importe. La fermeture de cette maison, comme celle de bien d’autres, est aussi symptomatique d’une industrie du livre qui a du mal à accepter le changement et qui fonctionne sous le monopole des grosses maisons et de leur réseau de distribution. L’édition a pourtant besoin de se réinventer et de suivre tous les nouvelles évolutions qui se sont déjà amorcées. Un accès au livre, sous toutes ses formes et à tous les prix, c’est tout de même la possibilité d’offrir à un plus grand nombre l’accès à la lecture ? Le dynamisme croissant de l’industrie du livre en Amérique du Nord n’en est qu’un exemple. Peut-être est-il temps de redéfinir ce système archaïque, où rappelons-le, l’auteur reste encore le seul, dans toute la chaîne du livre, à ne pas pouvoir vivre de son travail.

Tout autour de nous, il n’y a jamais eu autant de livres vendus et de lecteurs heureux de découvrir des genres et des auteurs différents. Une maison d’édition qui disparaît, c’est moins de livres, moins de diversité et donc forcément moins d’ouverture sur le monde qui nous entoure.

Les Crèvecoeur sont toujours là, même si les romans sont peut-être un peu plus difficiles à trouver. Plusieurs autres maisons d’édition sont intéressées à l’idée de reprendre la saga, alors je vous tiens au courant dès que j’en sais un peu plus ! Merci en tous cas à tous les lecteurs qui m’écrivent régulièrement pour partager leur enthousiasme.

En attendant continuez de lire, d’explorer et de partager: c’est le beau cadeau que vous puissiez faire à un auteur.

À très bientôt avec un nouveau roman (je vous en dis plus bientôt, promis)

Pleine Vie

“Il y a du Proust dans la psychologie de ses personnages; du Tournier dans la puissance quasi mythologique de leur confrontation au monde.”

Voilà des mots dont rêverait tout écrivain. Merci de tout coeur à Xavier Milan pour son article dans le magazine Pleine Vie.

J’en suis encore toute émue.

Pleine Vie

Rendez-vous à Nantes

On se voit ce weekend ?
Je vous retrouve vendredi, samedi et dimanche au Printemps du ‪Livre‬ de Montaigu, juste à côté de Nantes !

L’occasion de découvrir la saga des Crèvecoeur, de parler de secrets de famille et de littérature et de se promener au milieu des livres.
Et en plus, c’est gratuit…
http://www.pdl.terresdemontaigu.fr

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Quand les robes de Fendi rencontrent Hopper

Je suis toujours admirative du travail de ceux qui parviennent à mêler différentes formes d’art pour faire avancer leur propre création, tout en revendiquant leur source d’inspiration.

Ces quelques photos de Javier Vallhonrat pour Fendi en sont l’illustration parfaite. Comment mettre en valeur la mode, à travers  l’oeil de la photographie, tout en s’inspirant du travail du peintre Edward Hopper. Le résultat est superbe, non pas seulement parce qu’il mime avec perfection l’atmosphère des tableaux, mais parce qu’il va au-delà en donnant au vêtement, comme à la photographie, sa propre personnalité.

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Il serait absurde de croire, aujourd’hui plus que jamais, que ce qui nous inspire est purement original.  Tout ce qui est créé est directement influencé par une ou plusieurs oeuvres qui existent déjà et si nous assistons à la naissance de courants artistiques nouveaux, ils sont en réalité une forme de réécriture de ce qui est déjà. Nous ne cessons de réinventer les mêmes choses, de nous émouvoir sur les mêmes sujets et de nous interroger sur des questions qui demeurent identiques au gré des siècles.

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Est-ce pourtant pour cela que nous faisons du sur-place ? Je ne pense pas. Cette réécriture artistique est une source inépuisable du surprises, elle n’empêche pas l’art d’évoluer, bien au contraire, parce qu’elle puise dans l’essentiel pour mieux se dépasser. En se revendiquant de Hopper, le photographe donne une profondeur à son travail tout en l’inscrivant dans une continuité. La réécriture artistique et l’association de toutes ces formes d’art nous force à nous recentrer sur ce qui est important et elle nous rappelle, dans sa quête perpétuelle de l’émotion et de la beauté, que l’art est un miroir humain : nous espérons toujours y trouver une meilleure image de nous-même et de cela, dans notre grande vanité, on ne s’en lasse jamais…

http://thepetitebrunette.com/2012/01/19/edward-hopper-fendi-y-flair/

C’est à Lire

En février dernier, Philippe Goudé recevait les Crèvecoeur pour son émission littéraire “C’est à Lire”, diffusée sur France 3 Normandie.

Une interview coup de coeur pour moi, faite par un passionné de littérature. C’est vraiment un beau cadeau pour la saga qui envahit peu à peu les bacs des libraires et part de plus en plus à la rencontre de ses lecteurs grâce à ce genre d’emission.

Un grand merci à Philippe Goudé pour sa gentillesse !

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/c-est-lire-les-crevecoeur-edith-d-antonia-medeiros-959809.html 

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Printemps du livre

Bonne nouvelle pour ceux et celles qui voudraient en savoir plus sur la saga des Crèvecoeur ou même, qui sait, se faire dédicacer leurs exemplaires.

Je serai au Printemps du livre de Montaigu, le 28 et 29 avril prochain, pour dédicacer mes livres et rencontrer les lecteurs.

Une très belle fête du livre, tout près de Nantes, et dont l’entrée est gratuite !

On se retrouve bientôt ?

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