Les Crèvecoeur à 1€49

Kobo s’est associé aux Crèvecoeur pour vous faire découvrir la saga à tout petit prix. Le tome 1 est donc en promo à 1€49 (ou 1$99) jusqu’au 14 septembre.

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Lolita en douceur

(Merci à Lolita du blog Lolita en Douceur pour cette très belle mise en scène du roman!)

 

Rentrée et sortie

Retour à la case départ.

Retour à la routine, au train-train duquel on cherche à s’extirper, à ce temps qui file et au sein duquel on fait parfois tout, sauf ce qui ce nous fait plaisir. Parce que bon, il FAUT le faire. Il FAUT être raisonnable. Il FAUT montrer l’exemple. Faire comme tout le monde, et se dire qu’on est content d’être revenu.

Retour à la fraîcheur des trousses toutes propres et multicolores dans lesquelles pas un seul crayon ne manque, aiguisé, prêt, étiqueté, à tous ces objets auxquels on se raccroche pour se prouver que tout cela est bien, bien pour les enfants, bien pour nous, et derrière cette perfection matérielle, il y a forcément le signe d’un bonheur.

Retour à l’horaire, aux temps chronométré, minuté, divisé, écartelé dans lequel il faut tout mettre, tout rentrer, quitte à forcer un peu aussi, et dans lequel on finit par s’oublier, parce qu’on veut tellement le maîtriser, qu’on finit par le perdre. Et alors on ne fait rien, dans la culpabilité la plus totale, on recommence, bêtement, en se promettant qu’après les prochaines vacances, ce sera différent.

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C’est normal, nous dit-on, c’est la rentrée. On reprend les bonnes habitudes, celles qui nous font avancer, grandir, participer au bon fonctionnement de la société. Les bonnes habitudes, celles qui s’opposent donc aux mauvaises ? Ah oui, les mauvaises habitudes: celles où l’on ne faisait jamais rien, où l’on ne regardait jamais l’heure, où l’on dormait quand bon nous semblait, où on lisait, jouait, cuisinait, voyageait, discutait pour un oui, pour un non et où tout était guidé par la spontanéité la plus totale et l’absence de règles et de frontières. Oui, reprenons donc ces bonnes habitudes de parent impatient, de mère coupable et de travailleuse déchirée, de passager anonyme, exaspéré, d’enfant fatigué qui n’attend qu’une chose: que la rentrée cesse et que le temps des mauvaises habitudes revienne.

Rentrons donc. Rentrons à l’intérieur. De quoi, on ne sait pas très bien, mais il faut y aller. C’est le temps, c’est maintenant. Allons-y, prêts, propres et souriants. Rentrons de nouveau dans la boîte, dans la cage, dans les conventions sociales, dans ce qu’il faut faire, à défaut de ce que l’on veut faire. Et oublions que l’on est libre de faire autrement. La preuve, on peut sortir aussi.

Sortir de nos habitudes par exemple. Sortir dehors aussi, à heures étranges, entre deux réunions, pour rien. Sortir de soi, de ce que l’on pense de nous-mêmes, des autres, du voisin qui râle et à qui finalement on a jamais vraiment parlé. Sortir de ses convictions, de ces limites que l’on s’est imposées on ne sait plus très bien pourquoi. Exister hors de soi et y retourner, comme bon nous semble. Et opérer tranquillement, doucement, un jour à la fois, ce changement de perspective qui fera toute la différence.

On peut se dire que ce n’est pas le temps de la rentrée, mais le temps de la sortie, celle où l’on explore dehors, où l’on est libre, où l’on parle aux autres sans regarder son écran, où l’on s’aventure dedans et dehors, parce qu’il n’y a pas de cage et parce que le temps des vacances est le véritable temps auquel on appartient. C’est juste un temps plus flexible, un temps qui pardonne nos faiblesses, nos moments de découragement, un temps plus humain qui prend différentes formes, mais existe toujours en nous.  Non, c’est finit tout ça: on ne rentre pas, on sort, on s’aventure vers autre chose, sans fuir, mais en se promenant tranquillement. On ne perd plus son temps, on le prend pour sortir, pour le plaisir, pour renouer avec toutes ces promesses que l’on s’est faites et qui font que l’on est soi.

Cette année, je ne ferai pas la rentrée. Non, bien au contraire, je vais sortir. Et j’ai bien hâte de me retrouver.

 

 

 

Les Instants volés et les Crèvecoeur

Djihane est une grande fan des Crèvecoeur et elle le dit haut et fort depuis sa première édition. Alors c’est avec beaucoup de fierté que je partage sa chronique, pas seulement parce que elle est élogieuse, mais surtout parce que depuis le tout début elle a soutenu la saga, dans ses hauts comme dans ses bas, et tout fait pour que le plus de lecteurs possible la découvre. Et pour un auteur, il n’y a rien de plus important.

Chronique des Instants volés

Djihane est une chroniqueuse qui respire la joie de vivre (il n’y a qu’à regarder son grand sourire sur sa chaine You tube ) et qui regorge de conseils originaux sur le cinéma, la littérature et la culture en général. Avec près de mille abonnés sur Instagram et une omniprésence sur tous les sites de lecture, suivez-là, vous ne pouvez pas vous tromper!

Même moi j’espère que je pourrai la rencontrer un jour pour de vrai…

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Petites histoires drôles du talon aiguille…

Pour finir notre semaine dédiée au talon aiguille, je me suis dit qu’il serait amusant de partager avec vous les petites anecdotes que j’ai glanées durant mes recherches sur les chaussures, lors de la rédaction de la saga des Crèvecoeur.

1- Le talon aiguille est bien entendu présent dans le Guinness World Records à multiples reprises. Voici quelques échantillons des records les plus fous :

# 15 mètres : la distance la plus longue parcourue sur une corde raide en talon aiguilles

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# 6586 kilos : le poids du véhicule le plus lourd tiré par une femme en talon aiguilles…

#265 kms : la distance maximale parcourue en une heure avec des talons aiguille, sur un tapis de course.

# 50 cm : la hauteur des plateformes les plus élevées au monde. Bon, ce ne sont pas des talons aiguille à proprement dit, mais tout de même…

2- Vous pouvez faire la course en talon-aiguille! Si, si. On les appelle les Stiletto Races et elles existent un peu partout dans le monde. En 2016 à Buffalo NY, une association a organisé une course pour lever des fonds pour la recherche sur le cancer des ovaires. La plus légendaire reste néanmoins celle de Berlin en 2007, organisée par le magazine Glamour, et où la gagnante devait parcourir un 100 mètres le plus rapidement possible pour empocher un bon d’achat de 10 000 euros. Hauteur minimale du talon : 7 cm. C’est jouable, non ?

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Une course au Stilettos à Mumbaï. en Inde

3- Il y a des endroits où le talon aiguille est tout simplement interdit, soit parce qu’il risque de rayer les planchers ou bien parce qu’il y a trop de grillages sur le sol ce qui garderait le talon prisonnier. Alors vous êtes prévenues si vous voyez le panneau suivant:

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4- Vous voulez sortir votre poisson rouge en promenade ? Pas de soucis, il y a des talons aiguilles pour ça…

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C’est une blague: la chaussure faisait l’objet d’un concours Photoshop…

4-Depuis 2016, de plus en plus de pays on voté une loi autorisant les femmes à ne pas porter de talons aiguilles sur leur lieu de travail si elle le désirent. Jusqu’à très récemment, ce refus pouvait engendré un licenciement. Comme quoi, le talon aiguille est encore associé à la question de la libération de la femme…

5- Les talons aiguilles vous inspirent ? Il y a même des concours photos pour la meilleure mise en scène de cette chaussure qui continue de fasciner bien des artistes et des créateurs…

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6- Je ne résiste pas à finir sur une note humoristique parce que marcher avec des talons aiguilles, c’est aussi tout un art…

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Voilà pour la petite histoire…Et vous, vous avez une anecdote sur les talons aiguilles ?

Petite histoire du talon aiguille : le soulier immortel.

Dès le début des années 60, un grand vent de libération féminine et d’affirmation de soi gagne les femmes qui veulent tout, sauf être considérées comme des femmes-objets. Hors le talon-aiguille, pour beaucoup d’entre elles, symbolise le désir de domination masculine et stimule les fantasmes sexuels. Le soulier est également décrié par nombre de médecins, notamment américains, qui dénoncent les maux physiques qu’engendrent ces talons trop hauts et appellent au boycott du soulier. Sans compter ceux qui pensent qu’ils incitent à la délinquance juvénile…

Le talon-aiguille, alors perçu comme un objet anti-féministe, disparaît donc peu à peu pour laisser place à des chaussures plus confortables et passe-partout…

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Les médecins américains et leur campagnes de discrimination du talon aiguille

Avec le début du XXIe siècle et l’envie pour les femmes de mêler une mode plus décontractée, comme un jean moulant, avec un accessoire chic, on voit le retour du talon-aiguille. Les femmes, et surtout les jeunes filles, renouent avec la ligne légendaire qu’elle donne à la silhouette et aux mollets et lui donne un nouveau souffle en le démocratisant. Il redevient le symbole du pouvoir de l’indépendance féminine et l’accessoire indispensable du féminisme entrepreneurial. La série Sex in the City et son héroïne Carrie Bradshaw feront d’ailleurs beaucoup pour le retour du soulier légendaire.

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La collection de chaussure de Carrie Bradshaw dans Sex in the City

Le fait est que le talon aiguille n’a jamais cessé d’inspirer les artistes comme les créateurs de mode qui cherchent sans cesse à renouveler sa formule. Le soulier est en cela légendaire : il est source de fantasme, de rêve, de féminité et semble ne jamais se démoder. Pensez par exemple aux fameux talons aiguille de Louboutin dont la semelle ressemble à une couche de vernis rouge ou encore aux souliers de Manolo Blahnik qui ressemblent presque à des personnages. Plus que toutes les autres chaussures, le talon aiguille est constamment mis en scène et certains le compare même à un bijou…

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Quand la chaussure devient un bijou entre les mains de Manolo Blahnik

Alors objet de séduction ou objet de controverse ? On se penchera demain sur la question…

 

Petite histoire du talon aiguille 2: la naissance du stiletto

C’est l’après-guerre et la folle envie de frivolité qui précède le grand retour de la chaussure surélevée, cette fois-ci sous la forme du talon aiguille. Les femmes qui ont soudain trouvé un regain d’indépendance durant la guerre veulent continuer à se démarquer par une mode qui doit refléter ce vent de liberté. Elles désirent travailler comme des hommes, partager les mêmes droits, tout en conservant leur féminité.

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L’un des premiers talons aiguilles

Ce sont les italiens qui revendiquent le premier talon aiguillent en 1953. Même si à l’époque d’autres couturiers français comme Charles Jourdan rehaussent les escarpins de plusieurs centimètres, c’est vraiment Roger Vivier de la Maison Dior qui va créer l’aiguille en tant que telle. Pour pallier à un problème de solidité (le bois et le plastique utilisés à l’origine ne résistant pas au poids de ces dames), il décide d’insérer une tige en métal au milieu du talon. Victoire: les femmes vont enfin pouvoir garder leur hauteur et leur grâce, en même temps.

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Roger Vivier donne au talon aiguille son titre de noblesse.

Les années 50 et 60 voient une frénésie s’installer autour du talon aiguille. Les plus grandes actrices les portent et contribuent à leur donner une aura légendaire, notamment grâce à leur amitié avec Salvatore Ferragamo, le grand gourou du talon aiguille. Les femmes se les arrachent, voyant dans cette chaussure un symbole de féminité et d’affirmation de soi et cet accessoire indispensable qui va finir leur silhouette d’un coup de crayon. Marilyn Monroe le dira elle-même : ” J’ignore qui a inventé les talons aiguilles mais je peux vous dire que les femmes lui doivent beaucoup“.

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Salvatore Ferragamo et Sofia Loren en plein essayage

Très vite, le talon aiguille est associé au sex-appeal, aux femmes fatales, mais aussi à une certaine forme d’érotisme qui n’est pas toujours au goût des nouvelles féministes. Le mot stiletto par exemple est souvent associé aux talons aiguille, faisant référence à la pointe du poignard stylet dont il copie la forme, plaçant irrémédiablement la femme qui le porte sous un rapport de force et de domination.

Objet de controverse, il continuera d’épouser les hauts et les bas de l’histoire des femmes jusqu’au début des années 60, où la sagesse et le confort triompheront de lui. La suite demain ?

 

Petite histoire du talon aiguille : la chopine ou l’allure du pouvoir

Cette semaine, j’ai décidé de vous emmener faire un petit tour du côté de l’histoire du talon aiguille, une chaussure qui continue de susciter bien du rêve et de la controverse. Qu’est-ce que le talon aiguille ? Avant toute chose un objet qui servait à donner de la hauteur au moyen d’un talon surélevé. En les portant, on s’éloignait ainsi du sol et de trivial, pour s’élever et dominer les autres, physiquement et symboliquement.

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Les chopines en 1600, ancêtres du talon aiguille(V& A Museum)

On croit souvent à tort que le talon aiguille est né dans les années 50 et 60, où il connaît effectivement sa grande période de gloire et où il est symbole de féminité et de libération. En réalité, son ancêtre est la chopine, une chaussure à semelle compensée, un peu semblable au sabot, qui existait déjà chez les égyptiens, les romains et les grecs. Chez ces derniers, au théâtre, elles étaient utilisés pour ridiculiser les hommes dans l’histoire. Affublés de ces chaussures trop hautes et trop féminines, les personnages faisaient ainsi rire toute la foule. Mais le premier objectif des chopines et de donner de la hauteur. Ainsi, les courtisanes n’avaient pas à salir leurs jolies robes en marchant.

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Les chopines en Orient, symbole de grandeur et de pureté

Mais c’est au 16è siècle, à Venise, que les italiens lancent la grande mode des plateformes en proposant des modèles pouvant atteindre jusqu’à 54 cm! Faites sur une base de bois et recouvertes souvent de soies brodées ou de tissus riches ornés de pierres précieuses, elles requièrent déjà tout un savoir-faire, tant dans leur fabrication que dans leur utilisation. Les femmes devaient ainsi minimiser les déplacements pour avoir l’air aussi dignes que possible et se déplacer avec de l’aide, comme le ferait toute dame importante.

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La folie des chopines à Venise au 16e

Rapidement, les chopines deviennent LA chaussure à la mode partout dans le monde et resteront à la mode jusqu’à la fin du 18è siècle. On la retrouve en Europe, mais aussi en Asie ou en Orient dans les harems et plus généralement dans la cour des rois et des aristocrates. Car l’ancêtre du talon aiguille se transforme rapidement en un outil symbolisant le pouvoir et devient non plus l’apanage des femmes, mais aussi, et surtout, celui des hommes. Catherine de Médicis ou Louis XIV lui-même furent victime de cette mode, optant pour un modèle au talon un peu plus bas, histoire de ne pas se ridiculiser devant la cour, mais suffisamment haut pour le rapprocher un peu plus du soleil et du divin…

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Louis XIV fashion victim

Comme bien des accessoires de mode, l’évolution de la chopine suit celle de l’Histoire et avec la chute de l’aristocratie et de la royauté, les chopines perdent peu à peu de leur pouvoir et de leur hauteur, pour laisser place à des chaussures plus plates. Elles deviendront alors symbole de vanité et de frivolité et donc, aux yeux de la société, l’apanage des femmes, suscitant parfois le mépris à l’égard de celles qui les portaient encore. La semelle compensée sera d’ailleurs diabolisée par certains dans les années qui suivirent, l’associant aux femmes de petite vertu.

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Les Chopines, autrefois et aujourd’hui, revues et corrigées par Iris Van Herpen

Il faudra donc attendre la fin de la 2è guerre mondiale pour voir arriver le grand retour du talon haut, sous la forme du talon aiguille. Rendez-vous demain pour la suite !

 

 

Pour la fête des mères, offrez un livre!

J-9 avant la fête des mamans, en France en tous cas… On oublie les cadeaux classiques, tout ce qui a trait aux électroménagers et on essaie d’être un peu plus créatifs.

Avec un livre, on est certain de ne pas se tromper… (attention, le livre de cuisine ne compte pas!)

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AllyLit

On finit le weekend en beauté avec cette chronique du blog AllyLit qui a lu et découvert les Crèvecoeur. La barre était d’autant plus haute qu’il s’agit d’une grande lectrice de saga…

Je vous conseille aussi de découvrir son site qui regorge de lectures originales et très bien chroniquées. J’ai moi-même pris quelques notes pour ma PAL de cet été.

Bon weekend de lecture à tous et n’hésitez pas à m’envoyer un petit mot si vous lisez des choses intéressantes!

https://allylit.wordpress.com/2018/05/09/les-crevecoeur-1-edith-et-romain/#more-447

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Les Crèvecœur sont partout, cherchez-les…

Beaucoup d’entre vous me posent des questions sur la disponibilité des livres. Je vous confirme que vous pouvez vous procurer la saga des Crèvecoeur partout en France et au Canada, en version papier et numérique.

Si votre libraire n’en a pas en stock, il peut le commander sans soucis et même le proposer sur ses tables : et les retours sont possibles!

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Voici quelques liens vers les sites d’achat et n’oubliez pas de poster votre opinion sur le livre quand vous l’aurez fini: le partage est une façon pour nous, auteurs, de faire connaître notre travail.

Merci à tous pour votre enthousiasme !

Livres papier :

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Livres numériques : Capture d’écran 2018-03-12 à 12.00.11 
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